Sociable, ouverte d’esprit et très extravertie, *Irène souhaite, depuis toute petite, faire régner la paix dans le monde. Lors des attentats du 11 septembre 2001, alors qu’elle avait dans les 11-12 ans, la jeune fille demande à sa mère ce qui se passe, et, dans le fil de la discussion, elles finissent par discuter de ce qu’Irène voudrait faire plus tard. Elle lui dit alors qu’elle voudrait voyager partout dans le monde, parler de Madagascar, et faire régner la paix dans le monde. Un rêve qui l’a conduit à devenir diplomate au sein du Ministère des Affaires Etrangères.
Une très belle scolarité
Né à Morondava, Irène a grandi dans cette ville où ses parents travaillaient au sein d’un projet luthérien, financé par les missionnaires norvégiens, formant des jeunes malagasy à l’élevage et à l’agriculture. Elle y vit jusqu’en 2005, année où elle obtient son Brevet d’études secondaire (BEPC).
Irène a a fait son entière scolarité (primaire et secondaire) au Collège Immaculée Conception (CIC) de Morondava, après un bref passage à l’Alliance Française, qui a dû fermer à ce moment-là pour des raisons organisationnelles.
Ses parents avaient choisi une école catholique, malgré leur religion luthérienne, car ils ont toujours admiré l’éducation catholique et la discipline que le système éducatif catholique prônait.
Cependant, quelques années après, ils doivent déménager dans la Capitale pour des obligations professionnelles. Irène poursuit ses études au Collège Saint Michel Amparibe, réputé dans le monde entier pour sa formation et sa discipline. Les Valeurs que le Collège véhicule, correspondent également avec celles de ses parents alors le choix a été rapide.
Elle décroche son Baccalauréat Littéraire avec Mention Bien, en 2006.
Un parcours académique international
Très ambitieuse, Irène ne veut étudier que dans les meilleures universités, que ce soit dans le pays ou ailleurs. En 2008, elle tente sa chance et entreprend le concours d’entrée à l’Université Catholique de Madagascar (UCM), qui proposait un cursus qui correspondait à la carrière qu’elle voulait faire plus tard. Elle est reçue, et étudie ainsi dans la filière Droit Public et Science Politique, pendant 4 ans.
En 2011, alors qu’elle est en troisième année, Irène décroche son premier stage au sein de l’Ambassade de Madagascar à Maurice, en 2011.
« J’ai pu avoir un aperçu de comment fonctionne une Représentation Diplomatique et Consulaire »,
affirme-t-elle.
En 2012, elle obtient une maitrise en Droit Public et Science Politique, Master 1.
Toutefois, Irène ne veut pas s’arrêter là, et souhaite également accrocher un diplôme international à son CV.
« Je voulais peaufiner mon éducation supérieure à l’étranger et me spécialiséR vers le choix de carrière qui est la diplomatie. J’ai donc cherché une université réputée qui propose un bon programme en Relations Internationales. Plusieurs opportunités se sont ouvertes à moi. Toutefois, suivant la tradition familiale, j’ai choisi l’Université Catholique de Louvain en Belgique pour y faire un Master en Sciences Politiques »,
raconte-t-elle.
En 2014, elle obtient un Master en Sciences Politiques, orientation Relations Internationales à finalité spécialisée en Diplomatie et Résolution de Conflit, à l’Université Catholique de Louvain.
Vers la réalisation d’un rêve
Irène revient à Madagascar en 2014. Rapidement, elle trouve un poste au sein du Ministère des Affaires Etrangères.
« Comme j’avais choisi comme spécialité la diplomatie et la résolution de conflit en Belgique, j’ai décroché un travail en tant que diplomate au sein du en charge du Service des Affaires Politiques et Sécuritaires »,
explique-t-elle.
Elle y est depuis maintenant 10 ans, et voyage à travers Madagascar ainsi que le monde, pour résoudre les conflits et défendre les droits de la Grande île.
Un engagement pour l’avenir de Madagascar
Toujours dans le but de poursuivre la réalisation de son rêve, elle est également une citoyenne engagée et active, et défend plusieurs causes qui lui tiennent à cœur. Ainsi, Irène est membre fondatrice de Women Lawyers Madagascar Association ou WoLaw Madagascar, qui vise à contribuer à créer une société équitable, durable à Madagascar et de promouvoir la justice sociale.
Elle est également membre du parti politique « Roso ho an’ny Demokrasia Sosialy ».
« En effet, je me considère comme sociale-démocrate à tendance progressiste et j’estime que chaque citoyen a ses responsabilités envers le pays et la société. Nous ne pouvons pas toujours nous reposer sur l’Etat et les dirigeants pour améliorer les choses dans notre pays, nous devons faire des efforts de notre côté. Avant je pensais que faire de la politique, c’était jouer à un sale jeu. Mais je me suis rendue compte que d’une manière ou d’une autre, chaque citoyen fait de la politique. Madagascar est à nous tous et non pas seulement aux dirigeants, il faut donc que nous œuvrons ensemble pour améliorer notre propriété collective. L’Etat c’est à nous, donc prenons en bien soin »,
sensibilise-t-elle.
Un bel engagement pour l’avenir du pays.