| MINISTERE DE L’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR ET DE LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE DIRECTION GENERALE DE L’ENSEIGNEMENT DIRECTION DE L’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR Service du Baccalauréat | BACCALAUREAT DE L’ENSEIGNEMENT GENERAL SESSION 2022 |
| D | Série Option Code matière | : Scientifique : D : 004 | Epreuve de Durée Coefficient | : Français : 04 heures : 2 |
NB : Le candidat doit traiter UN sujet sur les deux proposés.
SUJET I :
« Les techniques de procréation artificielle qui se mettent en place depuis plusieurs années ont des effets culturels nombreux, elles soulèvent des questions que l’éthique et le droit traditionnels ont
souvent du mal à résoudre. Insémination artificielle, fécondation in vitro, transfert d’embryons, mères porteuses, autant de réalités techniques et commerciales qui remettent en cause des habitudes et
des normes, qui nous obligent, entre autres, à réfléchir une nouvelle fois à la notion de personne, aux notions de paternité et de maternité, au statut du corps humain, etc.
Est-il légitime qu’une femme loue son utérus pour porter l’enfant d’une autre ? Un couple qui
se procure en embryon est-il un couple de véritables « parents » ou bien a-t-il procédé à une sorte « d’adoption » ? Les problèmes de ce genre prolifèrent, et bien qu’il existe déjà des textes juridiques assez précis, il n’est pas toujours facile de les traiter de façon réaliste.
Pratiquement, en effet, on se rend compte que les nouvelles techniques donnent une acuité
accrue à des problèmes que, jusqu’ici, on pouvait considérer : comme marginaux. Les auteurs de cet ouvrage ont donc jugé utile de décrire avec précision la situation actuelle et de mette en lumière le
enjeux. Selon eux, il convient de combler l’écart qui se creuse entre le droit et la pratique, et de contrôler politiquement et éthiquement les développements quasi « sauvages » qu’on constate dans ce secteur de la biotechnologie humaine. Ils posent en particulier cette question : qui doit formuler les nouvelles normes ? Toute est à refaire, ou presque. Et pour le faire, il faudrait qu’un certain consensus se réalise sur des
opinons fondamentales. Mais comment ? Dans un premier temps, en tout cas, il faudrait prendre conscience de ce qui se passe, percevoir les implications lointaines des pratiques qui s’instaurent et se développent.»
La Recherche, n° 194, déc, 87
QUESTIONS
- COMPREHENSION DU TEXTE (5pts)
- Quelle est la thèse défendue par l’auteur ? (1,5pt)
- D’après ce texte, quels sont les effets culturels des techniques de procréation artificielle ? (1,5pt)
- Quelles l’auteur propose-t-il afin de résoudre ces problèmes évoqués dans le texte ? (1,5pt)
- ETUDES LEXICALE ET MORPHO-SYNTAXIQUE (5pts)
- Lexique
- Donnez le nom dérivé du verbe « proliférer » et employez-le dans une phrase significative. (1pt)
- Que signifie « mère porteuse » (1pt)
- Morpho-syntaxe
- Réécrivez la phrase suivante en mettant en relief la partie soulignée :
« Les auteurs de cet ouvrage ont donc jugé utile de décrire avec précision la situation actuelle » (1pt)
- Transformez la phrase suivante en une phrase complexe de même sens :
« Une femme loue son utérus pour porter l’enfant d’une autre. » (1pt)
- Mettez au discours indirect :
L’auteur s’interrogeait : « Un couple qui se procure en embryon est-il un couple de véritables parents ? » (1pt)
- PRODUCTION ECRITE (AU CHOIX) (10pts)
NB : Le Candidat choisira entre l’expression écrite (A) et le résumé (B)
- EXPRESSION ECRITE
Etes-vous POUR ou CONTRE la procréation artificielle ? Justifier votre position à l’aide d’argument pertinents et d’exemples précis. (environ 40 lignes)
- RESUME
Résumez ce texte au quart de sa longueur. (Marge de plus ou moins de 10%)
SUJET II : DISSERTATION (20pts)
L’IVG (Interruption Volontaire de Grossesse) est légalisé dans certains pays. Quelles sont les raison de cette pratique et ses conséquences ? Quelles mesures préventives préconiseriez-vous
